Camp d’altitude de l’Illimani

10 octobre 2017 0 Par Guillaume

J17 : 20/9/2017

Réveil complètement loupé. Il est 5h45, je suis dans le cirage, on doit sauter dans le 4×4 pour 4h de route en direction du camp de base de l’Illimani.

Illimani est une montagne fameuse car elle est visible depuis La Paz. C’est un 6400 et quelques mètres (6462m). Je me souviendrais de chacun de ces mètres quand je les aurai parcouru (dans la douleur). Un gros glacier recouvre cette montagne et elle s’élève au dessus des montagnes environnantes.

L’accès se fait via une piste scénique, vertigineuse et de qualité correcte. Les boliviens ne grimpent pas beaucoup sur l’Illimani donc pas de route asphaltée.

Sur le trajet, on apprécie quelques belles falaises oranges et des cultures en terrasse à flan de montagne.

Nous arrivons directement au camp de base. Usuellement, on arrive à un village en dessous (Pinaya) puis la montée au camp de base est une première journée de marche. C’est mieux pour l’acclimatation.

Après un repas à 10h40 dans la tente mess (cuisiné par Eugenia). Nous partons pour le camp d’altitude qui se trouve 900m de dénivelé plus haut.

Nous marchons très lentement derrière Hilarion et traversons des décors colorés d’ocre, de jaune, de marron, de blanc. C’est très beau.

Les porteurs (5) nous dépassent avec de lourdes charges et un équipement sommaire (sandale !…)

Le massif de l’Illimani est recouvert de plusieurs glaciers. On peut voir des congères, des séracs et des crevasses. En fin de journée, nous entendrons les craquements des glaciers et des avalanches.

L’arrivée au camp d’altitude, arête du Nid des condors, 5450m, est apprécié. Il fait presque chaud.

Le coucher de soleil est très beau et l’exposition du camp d’altitude permet de bien en profiter ainsi que les lumières de La Paz et El Alto.

Durant la nuit, nous entendrons une avalanche significative (d’une durée de plusieurs minutes). Ce moment où on se demande si elle ne traversera pas le camp d’altitude… Le départ est à 2h30 après un autre groupe (qui ne se lèvera pas).

Aller, on grimpe, courage !