Entre le camp de base du Condoriri et La Paz

13 septembre 2017 0 Par Guillaume

J8 : 11/9/2017

Après l’ascension du Pequeno Alpamayo, nous avons rejoint les véhicules situés à 2h de marche en contrebas du refuge. Les mules ont pris soin des équipements les plus lourds. Le voile nuageux s’est levé nous permettant d’apprécier cette belle vallée et ces contours. Nos jambes sont lourdes de l’ascension mais nous sommes heureux de cette belle expérience dans la cordillère royale.

La Paz est entourée de montagnes. Les accès principaux sont bloqués par des grèves. Ariel nous propose d’échapper aux bouchons en contournant la ville et en passant par des pistes de montagne. Le trajet de plusieurs heures sera bluffant !

Nous passerons à proximité de plusieurs mines. Pour accéder à un col enneigé à plus de 5000m, nos guides devront faire contrepoids sur le 4×4 de tête pour faire la trace dans de la neige fraîche et éviter une bascule du véhicule dans le ravin. Ambiance garantie 🙂

Un peu plus loin, nous reconstruirons un morceau de piste effondré par un glissement de terrain. Enfin, malgré une motorisation respectable, un des 4×4 s’embourbera et sera secouru par le deuxième.

Les paysages, rappelant parfois la piste F35 en Islande, sont époustouflants et tellement sauvage qu’on peine à imaginer les habitants de ces terres arides. Bergers et lamas vivent ici.

Nous arrivons face au Huayna Potosi (6088 m) avec une lumière rasante de fin de journée.

C’est à la fin du périple qu’Ariel nous raconte l’histoire de la mine située en bas du Huayna Potosi. Cette dernière est bordée d’un cimetière avec les tombes des mineurs massacrés par l’armée pendant la dictature.