Vers la station Sirena au milieu de la jungle du Corcovado

Vers la station Sirena au milieu de la jungle du Corcovado

7 février 2017 0 Par Guillaume

Résumé :

J9 – 23 mars : Départ à l’aube pour Carate en minibus, trek de 20km jusqu’à la Sirena

J10 – 24 mars : Multiples randonnées autour de la Sirena pour découvrir la faune et la flore

J11 – 25 mars : Départ à l’aube pour Carate puis minibus jusqu’à Puerto Jimenez

En détail :

Accès au Corcovado par Carate :

En avant l’aventure, il est… tôt, le guide nous attend devant une sorte de boulangerie qui semble nourrir tous les trekkers (sauf nous qui avons déjà pris notre petit déjeuner). Un minibus arrive et plusieurs groupes rentrent dedans.

Sur le trajet, nous ramasserons un guide et sa cliente. Leur moto est tombée en panne sur le trajet jusqu’à Carate (1h).

Le minibus s’arrête au milieu de la jungle. Un oiseau rare a été vu. Nous sortons, premier coup d’œil avec les jumelles pour chercher cet oiseau. On repart jusqu’au parking de Carate. Direct, le guide nous presse, il ne faut pas trainer car la marée montante peut bloquer certain passage. Nous avons lu dans le guide des passages à gué avec des requins et des croco. En préparant le voyage, j’ai déjà fait quelques rêves (cauchemars) avec mon sac sur la tête, de l’eau jusqu’à la taille, une machette dans la main droite prêt à en découdre si besoin. Ça n’arrivera pas mais la plaisanterie se présentera !

Outch ! Le sac fait 30kg sur mes épaules en dentelle de coup de soleil. Les 20km à venir vont être dur.

Nous avons mal-estimé la quantité de nourriture nécessaire pour ces 3 jours. Nous avons pris des produits frais, des conserves… Nous mangerons comme des rois à tous les repas pendant les 3 jours alors que les autres trekkeurs se contentent de soupes lyophilisées et de pâtes à tous les repas.

C’est parti sous le soleil, un peu de marche dans le sable puis dans la jungle, on traverse un ruisseau, on retourne sur la plage, on passe le poste des rangers. Il faut abattre une bouteille d’eau pour me permettre de lever la tête et prendre les premiers aras que nous verrons en photo.

Nous croisons des groupes sans équipement avec surprise, il s’agit de tour à la journée. Ces groupes ne font que quelques kilomètres après l’entrée du parc. La probabilité qu’ils voient des animaux ne me semble pas très élevée à moins que ce ne soit le sac qui me transforme en mammouth bruyant.

Stop ! Le guide nous fait signe. Nous ne bougeons pas. Il n’y a rien… Un coati apparait. Sa vie a l’air cool. Je perçois son odeur  J’en déduis que le guide a l’air pas mal.

Serpent mangeur de serpent

Un squelette de cétacé nous attend à la seconde pause. Nous mangeons. Nous rencontrons 2 français. Leurs sacs sont ridicules. Nous échangeons sur le programme qu’ils ont fait et le notre. Tout comme nous, ils ont eu des difficultés avec Surcos. Nous décidons d’en reparler à Sirena.

Il faut chaud. Une bonne partie de la suite du trajet se fait sous le soleil sur la plage. Tout le monde va souffrir jusqu’à ce que nous rejoignons l’ombre. Le guide nous déconseille de nous baigner. Les courants sont très forts.

« Nous sommes bientôt arrivés », le guide nous sort d’une pause sous les cocotiers face au Pacifique. De nombreux petits crabes courent autour de nous. Les aras continuent à brailler/crier/hurler (?).

Nous rejoindrons plein de groupe  attendris par des singes hurleurs (grands et petits) avant d’arriver à La Sirena. Je sens que je vais bientôt pouvoir déposer le sac 🙂 Soudain, les guides s’arrêtent. Une forte odeur de cochon. Il s’agit d’un groupe de 40 pécaris à 50m de nous. Les guides flippent. En groupe, ils peuvent nous attaquer et la seule parade consiste à monter aux arbres. Nous parvenons à les contourner et à rejoindre la clairière qui est aussi une piste d’avion.

La Sirena

La Sirena ressemble vraiment à une base au milieu de la jungle. Nous avons choisi l’option sans repas et couchage tente. j’ai bien l’intention de ne pas ramener la moindre nourriture de mon sac. Le couchage se fait dans une moustiquaire de tente sur des matelas mousses défraichis dans un grand espace commun. Le guide nous encourage à tout installer à notre arrivée bien qu’il y ait beaucoup d’espace. Un groupe d’une trentaine d’adolescent arrive à la station. La zone de couchage sera sur-occupée pour 2 nuits.

La station est sur pilotis

Voici les animaux que nous aurons vu ce premier jour :

Coati, Macao, Singes hurleurs et araignées, groupe de pécaris, pélican, serpent mangeur de serpent, agouti, oiseau camouflé (bus)